Le tour du Bassin d’Arcachon

Début septembre 2018, après un été à regarder nos collègues partir en vacances, nous nous octroyons un tour du côté du Bassin d’Arcachon. Un week-end pour s’évader au gré des vents et marées et une première sur la côte Atlantique, pour l’un comme pour l’autre. On y découvre une nature intacte, une forêt de pins à perte de vue et des plages singulières. Une douceur de vivre envoûtante, qui donne envie d’y revenir en ce début de printemps.

L’ITINÉRAIRE

Vendredi, 21H00

21H20 à la montre. Nous arrivons sur notre lieu de résidence pour le week-end, après 2H35 de route. Éclairés par les phares de la voiture, nous plantons notre tente dans un agréable espace boisé aux confins de notre camping : « Le Marache ». Après l’effort, le réconfort. Nous nous détendons dans un grand jacuzzi entouré de verdure, jusqu’à 22H30. Puis nous rejoignons notre cocon, plutôt rustique, pour une nuit sous les noisetiers. 

Samedi, 09H00

Une nouvelle journée commence sous le soleil girondin. Après un court arrêt pour reprendre des forces avec un copieux petit-déjeuner, nous voilà lancé pour la découverte de la partie nord du Bassin d’Arcachon.

Des cabanes colorées … 

Nous démarrons par l’intimiste petit port de Biganos, une palette de couleurs infinies. Nous longeons de typiques cabanons à rayures multicolores. Un véritable terrain de jeu photographique ! 

Un charmant port ostréicole … 

Notre deuxième étape nous mène à Arès, où nous faisons une balade, jusqu’à l’authentique petit port ostréicole. Nous longeons les prés salés, les bateaux ensablés par la marais basse et observons les oiseaux en vol au-dessus de nos têtes. Une fois au port, nous sommes surpris de la beauté à l’état brut et du charme inouï des lieux. Rien n’est surfait, tout est instagrammable. Nous nous installons sur une jolie terrasse, au bord d’un canal que les ostréiculteurs traversent pour rejoindre le bassin ou livrer la marchandise du jour. L’occasion pour nous de déguster un plateau de fruits de mer et notamment les célèbres huîtres arcachonnaises. 

Une magnifique plage océane … 

Après avoir longé en voiture l’incroyable réserve naturelle des Prés Salés, à cheval sur les communes d’Arès et de Lège-Cap Ferret, nous faisons un arrêt rafraîchissant sur la plage du Truc Vert. Enclavée dans la forêt domaniale du Cap Ferret, la nature est omniprésente de la route aux parkings aménagés. Les quelques minutes nous menant à la plage sont enchanteresses. Nous marchons sur des caillebotis ensablés, entourés par des sous-bois ombragés par les pins, au rythme du chant des cigales. La plage fait son apparition sous nos commentaires admiratifs. L’immensité de sable blanc qui s’entremêle à l’horizon, les vagues déchainées de l’océan, on est bien loin de nos petites criques méditerranéennes. Excités comme des enfants, je foule le sable fin à la recherche de coquillage pendant que Dorian joue à saute-mouton avec les vagues. 

Le Bassin d’Arcachon au fil de l’eau …

Dernière étape de cette journée ! Nous rejoignons la jetée Bélisaire de l’incontournable Cap Ferret pour un tour en bateau sur le bassin avec l’Union des Bateliers Arcachonnais. Malgré un fort retard pour cause de sauvetage de pinasse, nous embarquons enfin. Notre capitaine et guide, sympathique et cocasse, nous entraîne dans un grand tour. Au programme : explications passionnantes sur la géographie, l’histoire et l’ostréiculture du Bassin d’Arcachon. Passage obligé autour de l’île aux oiseaux, petit bout de terre préservée, célèbre pour ses cabanes tchanquées. 

Le Cap Ferret et son quartier ostréicole …

Il est plus de 18H00 quand nous posons les pieds sur la terre ferme, nous nous rendons au bout de la presqu’île et déambulons dans le quartier ostréicole, au parfum iodé. Nous passons par le phare du Cap Ferret, que nous n’aurons malheureusement pas le temps de grimper pour cette fois. Dommage car la vue qu’il offre sur le bassin est apparemment exceptionnelle ! Le soleil commence à se coucher et hâle les paysages d’une jolie couleur orangée. 

Un coucher de soleil pour bien terminer cette journée… 

Nous quittons le bassin pour rejoindre l’océan et plus précisément la plage de l’Horizon. Un bien joli nom pour finir cette journée avec un magnifique coucher de soleil. Cette plage est aussi accessible par le petit train du Cap Ferret, qui était fermé ce jour-là. Confortablement installés dans le sable fin, avec comme toile de fond le soleil couchant se reflétant sur les eaux endormies de l’océan, nous avons savouré ce moment hors du temps. 

Dimanche, 08H00

Nous profitons une dernière fois du jacuzzi, remplissons nos sacs à dos, rangeons la tente et chargeons la voiture pour cette dernière journée sur le bassin d’arcachon. 

La réserve ornithologique du Teich …

Espace naturel préservé, la réserve ornithologique du Teich représente 110 hectares de boisements, marais maritimes et lagunes. Une diversité d’habitats qui attire un grand nombre d’espèces d’oiseaux sauvages. Au-delà de l’aspect animalier, cette randonnée en boucle de 6km nous offre une variété incroyable de paysages. Ponctué de cabanes d’observations, notre chemin nous transforme pendant 2H30 en naturaliste. On s’essaie à reconnaitre les oiseaux visibles grâce aux plaques d’identifications, sans trop réussir je dois l’avouer ! 

 

Direction Arcachon …

Nous arrivons dans l’une des plus anciennes cités balnéaires de la côte. Ici, les quartiers se transforment en saison. D’un côté, la ville d’été et ses petits plaisirs. Boutiques et restaurants font face à de jolies plages de sable fin, entrecoupée par de belles jetées. De l’autre côté, le charme est à son apogée dans la ville d’hiver. De magnifiques demeures, aux architectures néo-gothiques, coloniales ou mauresques, bordent la route. Nous nous promenons jusqu’à l’observatoire Sainte-Cécile, une structure métallique vertigineuses offrant une vue exceptionnelle sur les toits de la ville, l’infini de bleu du bassin et la verdure de la ville d’hiver. Avant de partir, passage obligé par la boutique de Pascal et ses célèbres dunes blanches, choux fourrés à la crème onctueuse.  

Un tour sur le Bassin d’Arcachon : L’incontournable dune du pilat …

Il est 16H00 quand nous arrivons sur le parking de la dune. Les boutiques à souvenirs et les bars à glaces disparaissent et laissent place à une épaisse forêt landaise. Ça y’est, le sol se recouvre petit à petit de sable. Nous sommes au pied de la dune. Du haut de ses 110m, elle nous laisse bouche bée. Nous décidons de vivre l’expérience à fond et de gravir la Dune du Pilat par le sable et non pas par les escaliers installés à cet effet. Le Sahara girondin se mérite et nos cuisses s’en rappellent encore. 

Arrivée au sommet, nous ne savons que dire. Tout est exceptionnellement grandiose. Le bleu de l’océan atlantique mélangé au blanc du banc d’Arguin et le vert des pins de la forêt qui contraste avec la couleur sable de la dune, c’est une véritable explosion de couleurs et un sentiment d’immensité qui s’empare de nous de toutes parts. Tels des enfants, on court, on saute et on s’allonge sur ce véritable nuage de sable. On y reste plusieurs heures jusqu’à ce que le soleil nimbe l’horizon d’un joli teint halé puis disparaisse complètement. C’est un moment magique à vivre absolument lors d’un tour du Bassin d’Arcachon !

INFORMATIONS PRATIQUES

Notre hébergement : Point central pour faire le tour du Bassin d’Arcachon !

Nous avons planté notre tente au camping Le Marache. Situé dans la commune de Biganos, à mi-chemin entre le Cap-Ferret et Arcachon. Un pied à terre central nous permettant de faire le tour du Bassin d’Arcachon facilement. Les emplacements boisés sont très agréables.

Notre coup de ♥ : L’espace aquatique chauffé avec jacuzzi lové dans un écrin de verdure et belle piscine intimiste. 

Où manger ? Nos restaurants sur le Bassin d’Arcachon 

Par soucis économique, nous avions privilégié le supermarché et les piques-niques improvisés pendant ce week-end sur le Bassin. Cependant, nous avons tout de même testé deux endroits très sympas. 

Oyat’s Café à Arès 

 

Cap ouest à Arcachon